Exposition sols incertains

Hériter des territoire vulnérable, ce que transforme la tempête Alex
Sols incertains pose la question de la transformation des territoires vulnérables exposés à des risques naturels en prenant le cas du passage de la tempête Alex dans la vallée de la Vésubie dans les Alpes-Maritimes en octobre 2020.
Cette réflexion expérimentale sur la vulnérabilité comme condition d’habitabilité prend place dans la salle d’exposition de l’Ensa-Paris La Villette du 11 mai au 11 juin 2022. Les premières restitutions d’une enquête sur les traces de la catastrophe entrent en résonance avec des travaux d’artistes, de chercheurs et d’étudiants pour esquisser le problème écologique qui se présente à nous. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la Chaire partenariale d’enseignement supérieur et de recherche en architecture Nouvelles urbanités face aux risques naturels : des abris ouverts.​​​​​​​​​​​
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Commissaire : Yannick Gourvil.
Artistes invités : Jérôme Bouchard, Catarina Marto, Tadashi Ono et Marie Velardi. Equipe : Zoé Faou, Bérénice Garbeaud et Lina Haba pour bmc2. Avec la participation des étudiantes et étudiants de l’ENSAPLV et l’ULiège. Photographies : Zoé Faou et Thibault Lefaucheux (ENSAPLV).
Participation : Éric Daniel-Lacombe architecte et directeur de la Chaire partenariale de recherche et d’enseignement Nouvelles urbanités face aux risques naturels : des abris ouverts, RIT : Valérie Pihet, chercheuse en arts et politique, Céline Bodart et Emmanuelle Roberties (architectes chercheures), Chris Younès, philosophe
Partenaires de l’exposition: Ministère de la Culture et Ministère de la Transition Écologique (Direction Générale de la Prévention des Risques), Ensa Paris-La Villette.Chaire partenariale de recherche et d’enseignement « Nouvelles urbanités face aux risques naturels : des abris ouverts ».
" Durant les quatre premiers mois de 2022, nous avons entamé une enquête dans la vallée de la Vésubie, autour de Saint-Martin-Vésubie. L’étape de restitution, présentée ici, aborde des questions de représentation concernant ce qu’il s’est passé (le choc de la catastrophe), ce qui est en train de se passer (l’héritage du désastre) et ce que la catastrophe transforme dans les pratiques et les politiques d’aménagement. Nous partageons nos premières observations d’un territoire abîmé par les éléments quand des morceaux de montagne ont été déplacés par des mouvements de crue extraordinairement violents, quand une tempête d’un jour transforme une région pour des décennies. Nous proposons des descriptions des phénomènes entrelacés, des inventaires, des témoignages, des cartographies et des maquettes exploratoires qui sont accompagnés de travaux d’artistes, de chercheur·es, de praticien·nes et d’étudiant·es, entrant en résonance avec le sujet, comme une tentative de repeuplement de notre imagination et d’hybridation des histoires (Donna Haraway, Staying with the trouble, 2016). "
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